Thomas, installé en maraîchage : « Dans ce métier, je ne vais jamais m’ennuyer »

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À Saint-Julien de Concelles, en pleine vallée maraîchère nantaise, Thomas Jussiaume a pris la suite de son père, producteur de mâche. Cultiver cette salade délicate a toujours exigé des compétences techniques importantes. Le jeune maraîcher va continuer dans cette voie de l’amélioration technique, mais en prenant plus en compte la vie de son sol.

A 26 ans, Thomas Jussiaume s’est installé depuis un peu plus d’un an, sur une exploitation produisant essentiellement de la mâche

Il n’avait pas prévu de rester dans la mâche… Fils d’un maraîcher producteur de cette petite salade emblématique du bassin nantais, Thomas Jussiaume se voyait plutôt dans l’industrie, par exemple, chez Airbus, un autre fleuron régional. Mais après son bac scientifique, son DUT en génie mécanique et productique, et un stage en entreprise, l’envie d’agriculture le rattrape soudain : c’est une grosse remise en question, mais Thomas est désormais déterminé à poursuivre sa formation dans l’enseignement agricole.

Toutefois, pour pouvoir bifurquer vers un cursus agricole supérieur, Thomas doit d’abord emprunter une passerelle agricole : il prépare en un an un BTS Acse (Analyse et conduite des systèmes d’exploitation) où il élargit ses connaissances à la production laitière et animale. A l’issue de ce BTS, les portes de l’École d’agriculture d’Angers s’ouvrent, et il peut retrouver son sujet de prédilection : la production végétale spécialisée. Il réalise notamment des stages en recherche maraîchère et chez un semencier aux Pays-Bas. Lire la suite sur Pleinchamp.fr.

Blonde d’Aquitaine : une finition à la hauteur de ses ambitions

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Troisième race allaitante française, positionnée sur un marché plutôt qualitatif, la blonde d’Aquitaine se fait aussi remarquer par une finition hétérogène des vaches de boucherie. Des programmes de recherche ont été conduits récemment pour mieux comprendre cette phase cruciale de l’engraissement. Ces travaux ont été restitués aux éleveurs lors d’une « journée blonde », organisée à Héric (44) le 9 mars dernier.

A l’entrée en engraissement, tous les animaux n’ont pas le même potentiel de croissance et de prise de poids. L’éleveur a tout intérêt à identifier les potentiels de chaque animal, pour pouvoir raisonner son engraissement.

Elle est la plus bouchère des trois grandes races allaitantes françaises : depuis sa création, la race blonde d’Aquitaine se positionne sur un marché plutôt haut de gamme. Sa conformation, son rendement en viande et sa grande taille, supérieurs à ceux des deux autres principales races allaitantes (charolaise et limousine), en font une vache particulièrement appréciée des bouchers. Elle est commercialisée essentiellement en boucheries artisanales et rayons « traditionnels » des GMS.

« Objectif blonde »

L’organisme de sélection blonde entend bien rester sur cette niche commerciale qui assure des débouchés et la rémunération des éleveurs. Pour cela, il a défini son « objectif blonde » : mettre sur le marché des vaches ayant une note d’engraissement d’au moins 3, et une note de conformation au moins U=, selon le classement EUROP.

Chaque année environ 106 000 vaches blondes d’Aquitaine sont abattues en France : elles représentent 6% des abattages totaux de vaches (pour rappel, 60% des vaches de boucherie sont des laitières). Or, l’étude des conformations et des états d’engraissement de ces 106 000 vaches révèle que moins de 40% d’entre elles se situent dans cet « objectif blonde ». La moitié des vaches abattues se situent dans des conformations U- à R -, ce qui en fait des vaches seulement « moyennes ».

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L’aurochs-reconstitué : animal du passé ou de l’avenir ?

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En France et en Europe, quelques éleveurs font le pari d’élever un bovin original : l’aurochs-reconstitué, un animal dont le phénotype se rapproche de celui de l’aurochs, espèce éteinte depuis quatre siècles. La race se révèle ultra-rustique, adaptée au plein air intégral, valorisable en vente directe de viande ou en écopâturage. Sans compter des qualités plus subjectives, comme sa beauté ou sa dimension quasi mythique.

Une robe fauve charbonnée, de longues cornes en lyre dirigées vers l’avant, un corps puissant : cette silhouette bovine semble familière, et pourtant, on ne la croise pas souvent dans la campagne française. C’est en effet celle de l’aurochs, dont les représentations sur les murs des grottes Chauvet ou de Lascaux, témoignent de la fascination des hommes préhistoriques pour ce grand ongulé sauvage, qui ne constituait pas un gibier facile.

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L’association avec une plante compagne augmente la résilience du colza

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En France, aujourd’hui, 15 à 20 % des colzas sont menés en association avec une ou des légumineuses. La présence d’une plante compagne, ajoutée à une bonne gestion de l’implantation de la culture, permet de sécuriser le production de colza, surtout en conditions difficiles. Le point avec Gilles Sauzet, de Terres Inovia, l’un des meilleurs spécialistes des colzas associés (1).


Comparaison en janvier, chez un agriculteur, d’une parcelle de colza associé à de la féverole (à gauche), avec une parcelle de colza seul (à droite). ©Gilles Sauzet, Terres Inovia

« Réussir un colza associé, c’est avant tout, réussir un colza ! », martèle Gilles Sauzet, ingénieur à Terres Inovia, l’institut technique des huiles et protéines végétales. Selon lui, l’association augmente la résilience du colza, surtout en conditions difficiles, mais « la plante compagne ne va pas régler toutes les difficultés ». Lire la suite sur Aladin.farm.

Ci-dessous, le témoignage de Gilles Gauvin, agriculteur pratiquant l’agriculture de conservation depuis plus de 20 ans, et qui associe systématiquement ses colzas avec des plantes compagnes.

« L’autonomie protéique totale, c’est compliqué »

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À Petit-Mars (44), cinq éleveurs ont investi dans un séchoir collectif en Cuma. Ils y sèchent principalement des fourrages, et obtiennent des teneurs en protéines, élevées. Cet outil augmente l’autonomie protéique territoriale. Mais à l’échelle de l’exploitation, l’indépendance à 100 % est difficile à atteindre à cause des sécheresses estivales.

L’odeur de foin est perceptible dès l’extérieur du bâtiment. Samuel Retière, l’un des cinq éleveurs adhérents du séchoir collectif de la Cuma des Volontaires, à Petit-Mars (44), confie que si le foin est très appétant pour les vaches, il l’est aussi pour les humains. Récemment, un restaurateur étoilé du secteur s’est ainsi intéressé au produit ! Continuer la lecture sur aladin.farm.

Série : 2020, l’été de l’agritourisme

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Les animaux de la ferme sont toujours une valeur sûre pour l’agritourisme Crédit Catherine Perrot.

Déconfinement : une belle opportunité pour l’agritourisme

Dans un contexte où les voyages lointains ne sont plus possibles, les Français vont, pour la plupart, partir en vacances en France. Durant le confinement, ils ont montré un certain engouement pour les produits locaux, pour le lien avec le terroir. Ils ont aussi un grand besoin d’espace, de dépaysement. L’agritourisme peut répondre à ces besoins. Mais comme tout le secteur touristique, il a aussi souffert… Continuer la lecture sur genie.aladin.farm

Des start-up à l’assaut de l’agritourisme

L’agritourisme, ils y croient ! Plusieurs start-ups ont investi ce champ, cherchant à développer et moderniser ce secteur, notamment grâce aux outils numériques et plateformes collaboratives. Attention, toutefois, à bien garder les pieds sur terre… Les idées se multiplient mais toutes ne perdurent pas. Continuer la lecture sur genie.aladin.farm.

La plateforme Internet Park &View met en relation des agriculteurs et des camping-caristes. Ces derniers sont assurés d’avoir un emplacement où ils seront « seuls au monde ».

Agritourisme : des produits du terroir sur la plage

Le terroir attire et fidélise les vacanciers, même à la plage. Crédit Benoit Guibreteau, Le Bécot.

Les produits de terroir seraient-ils réservés à des citadins qui les achètent dans des boutiques haut de gamme ? Pas du tout : on peut en trouver aussi dans un restaurant éphémère sur une plage vendéenne. Et ils connaissent un tel succès que le restaurateur organise, cet été, des tours à vélo, à la rencontre des producteurs locaux… Continuer la lecture sur genie.aladin.farm

Agricultrice et maman : l’art de l’organisation

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Les agricultrices représentent aujourd’hui le quart des chefs d’exploitation en France, et 40 % des nouvelles installations. Beaucoup d’entre elles sont déjà mamans, ou le deviendront. Expériences, motifs de satisfaction et difficultés : Clémence Borro, une agri-maman témoigne.

Maman depuis neuf ans, Clémence Borro, 34 ans, est agricultrice depuis deux ans. Avant d’être exploitante, en Gaec avec son compagnon Gildas Roux à Lusanger (44), elle a fait « un peu de tout ». Formée jusqu’au bac dans le milieu équin, sa passion de toujours, elle se réoriente vers le commerce, pour plus de sécurité. Elle côtoie tour à tour le transport de fonds, la grande distribution, la collecte de céréales, le contrôle laitier, l’insémination animale…

Retour à la terre

Peu après l’arrivée de Valentine, premier enfant du jeune couple, Gildas s’installe comme agriculteur, en Gaec avec un tiers. Clémence, salariée, doit souvent partir tôt le matin, ou s’absenter pour des formations. Plus souple qu’elle sur les horaires, Gildas gère la conduite en crèche ou à l’école de la petite. En revanche, le couple se voit peu.

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Taureau ailé : la mort, la vie, le riz

Taureau ailé : la mort, la vie, le riz

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Au commencement était… mon interrogation sur la marque de riz que je m’apprêtais à cuisiner : Taureau ailé. Une marque appartenant aujourd’hui à l’espagnol Ebro foods, numéro 1 mondial du riz, mais créée en France, plus précisément en Camargue, en 1970. Dans ma recherche de l’origine de ce nom, j’ai été embarquée à travers les siècles, les millénaires. Bien au-delà de ce que j’imaginais. Et il me faut donc reprendre le fil de mon histoire à sa véritable origine : « Au commencement était… Gilgamesh ».

Gilgamesh, c’est le héros d’une des plus anciennes, si ce n’est LA plus ancienne, œuvre littéraire connue  : l’Épopée de Gilgamesh. Probablement écrite aux débuts du 2e millénaire avant Jésus-Christ, cette œuvre est bien plus vieille que la Bible, dont l’Ancien Testament a été rédigé entre les VIIIe et IIe siècles avant J-C.

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Quelles solutions pour réduire le temps de travail en élevage laitier ?

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©Catherine Perrot, dessin d’Alain Chrétien, pour Réussir

Plus de 80 % des éleveurs sont satisfaits de leurs conditions de travail, hors périodes de pointe. Longtemps considérée comme tabou, la réduction du temps de travail dans les exploitations laitières devient de plus en plus une préoccupation des éleveurs. Le temps de travail par unité de main d’œuvre a augmenté dans les ateliers laitiers, avec le risque de ne plus devenir vivable. Dans les Pays de la Loire, Seenovia a comptabilisé le temps de travail des éleveurs. Selon l’organisme de conseil, des solutions existent pour les réduire. Continuer la lecture…

Abeilles en ville et confinement : les apiculteurs inquiets

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©agri-city infos

Tous les apiculteurs, professionnels ou amateurs, ont le droit de s’occuper de leurs ruches, y compris en ville dans des sites fermés au public. Non affectées par le confinement, les ruches urbaines, très productives en saison, sont toutefois des proies de choix pour le frelon asiatique, de plus en plus présent en ville. Par ailleurs, les apiculteurs, ruraux comme urbains, redoutent les conséquences financières de la crise actuelle.  Continuer la lecture… (pour lire l’article en entier, il est possible de s’abonner gratuitement pour un mois).