À Saint-Julien de Concelles, en pleine vallée maraîchère nantaise, Thomas Jussiaume a pris la suite de son père, producteur de mâche. Cultiver cette salade délicate a toujours exigé des compétences techniques importantes. Le jeune maraîcher va continuer dans cette voie de l’amélioration technique, mais en prenant plus en compte la vie de son sol.
Il n’avait pas prévu de rester dans la mâche… Fils d’un maraîcher producteur de cette petite salade emblématique du bassin nantais, Thomas Jussiaume se voyait plutôt dans l’industrie, par exemple, chez Airbus, un autre fleuron régional. Mais après son bac scientifique, son DUT en génie mécanique et productique, et un stage en entreprise, l’envie d’agriculture le rattrape soudain : c’est une grosse remise en question, mais Thomas est désormais déterminé à poursuivre sa formation dans l’enseignement agricole.
Toutefois, pour pouvoir bifurquer vers un cursus agricole supérieur, Thomas doit d’abord emprunter une passerelle agricole : il prépare en un an un BTS Acse (Analyse et conduite des systèmes d’exploitation) où il élargit ses connaissances à la production laitière et animale. A l’issue de ce BTS, les portes de l’École d’agriculture d’Angers s’ouvrent, et il peut retrouver son sujet de prédilection : la production végétale spécialisée. Il réalise notamment des stages en recherche maraîchère et chez un semencier aux Pays-Bas. Lire la suite sur Pleinchamp.fr.